Lettre deputés Assemblée Nationale de France
Paris, le 15 juillet 2020
Mesdames, Messieurs Les Député (e)s,
En tant qu’acteurs de la “campagne internationale pour la libération et l’octroi des laissez-passer pour les 7 demandeurs d’asiles boliviens», le mouvement Wiphala France, l’Association Pro-Bolivia et l’ACAF tiennent à vous sensibiliser face à la situation préoccupante que connaît la Bolivie depuis la démission forcée d’Evo Morales Ayma en novembre 2019.
Nous dénonçons la dégradation importante des droits humains dans l’Etat Plurinational de Bolivie et en particulier la situation vécue par 7 demandeurs d’asiles, anciens membres du gouvernement d’Evo Morales. Ces demandeurs d’asiles sont bloqués à La Paz dans l’ambassade du Mexique depuis le 10 Novembre 2019 car le nouveau régime en place refuse de leur accorder des laissez-passer alors qu’il n’y a aucun argument juridique contre l’octroi des laissez-passer requis.
Ils sont actuellement en danger de mort ainsi que les membres de leur famille. De ce fait, il est urgent d’obtenir le plus de soutiens pour Héctor Arce Zaconeta, ex-Ministre de la Justice; Javier Zavaleta López, ex-Ministre de la Défense; Juan Ramón Quintana Taborga ex-Ministre de la Présidence; Wilma Alanoca Mamani, ex-Ministre de la Culture; Hugo Moldiz Mercado, ex-Ministre du Gouvernement; Víctor Hugo Vásquez , ex-Gouverneur du Département d’Oruro et Nicolás Laguna ex-Directeur de l’agence des Technologies de l’Information et de la Communication du Ministère de la Présidence.
Face à cette situation nous vous demandons de vous prononcer et d’adhérer à la Campagne pour la libération des 7, et si possible entreprendre des actions politiques et/ou de caractère institutionnel que vous considéreriez pertinentes pour que la Bolivie respecte les Conventions Internationales de DDHH et Droit d’Asile. Vous trouverez en pièces-jointes les documents de contextualisation des faits et textes juridiques ainsi qu’une proposition d’adhésion.
Dans l’attente de compter sur votre soutien, nous vous prions d’agréer, Mesdames, Messieurs les Député(e)s, l’expression de notre très haute considération.