Il n’y a pas meilleure expression de la vie pleine que l’art qui est né des âmes émancipées
Chers camarades,
Il n’y a pas meilleure expression de la vie pleine que l’art qui est né des âmes émancipées et qui provoque des sentiments d’amour, de solidarité et de camaraderie pour les causes de lutte les plus nobles de l’être humain.
Et c’est cette vérité combative devenue art qui a été montré dans la campagne pour la liberté des sept ex-autorités du gouvernement d’Evo Morales (une camarade et six camarades). Tous les sept, qui étaient asilés depuis le 10 novembre 2019 à l’ambassade de Mexique après le coup d’État perpétré en Bolivie.
La musique, la poésie, le théâtre et la sculpture nous ont permis de toucher des milliards des cœurs dans le monde. Des êtres humains qui, comme le disait Marti, veulent la liberté pour tous et pas seulement pour quelques-uns. Sans le soutien solidaire de vous toutes et tous à travers de votre art qui vous rend heureux et libres, peut-être que l’histoire aurait été différente. Peut-être qu’il aurait été impossible de montrer qu’en Bolivie une camarade et six camarades étaient des otages d’un gouvernement de facto qui refusait leur laisser-passer. Autrement dit une complète et claire violation aux traités internationaux.
Chaque événement du Festival D’Art, tous les trois (9 août, 20 septembre et 18 octobre) qui comptaient avec la merveilleuse participation des camarades d’Argentine et République Dominicaine, nous ont provoqué une boule dans la gorge tant l’émotion était grande. De l’émotion pour constater qu’un autre monde est possible, et que la construction de l’homme et de la femme nouveau/nouvelle dont nous parlé l’héroïque commandant Che Guevara est tout à fait possible.
Nous ne trouvons pas les mots pour mettre en valeur votre engagement avec notre liberté. Notre sincère remerciement ne sera jamais suffisant pour ce que vous avez fait, prendre notre cause comme la vôtre.
Vous serez toujours dans nos cœurs.
La Paz, 4 novembre de 2020